Jules Bakhos

Prestige N 290, Juin 2018

 

Attiré dès son jeune âge par le champ artistique, le peintre Jules Bakhos a réussi à le développer à travers des études et des projets personnels et uniques. Dans une superposition de médias culture pop multiples, il crée un petit monde pour chaque sujet qu’il exprime. Son style original et ses expositions à Beyrouth et à Londres témoignent de son bon coup de pinceau, celui d’un artiste. Rencontre avec Prestige.

 

 

«Emily», 20x20cm, crayon à charbon sur papier. «Untitled», 35x45cm, aquarelle sur boîte à cigarettes. © Archives Jules Bakhos

 

Comment êtes-vous venu au monde de la peinture, et pourquoi? Je me suis toujours exprimé à travers le champ artistique, même comme enfant. Ce sont des projets personnels qui ont pris forme au cours de mes études, et puis dans le monde professionnel.

Donnez-nous un aperçu de votre carrière…J’ai grandi à Beyrouth, où j’ai fait des études à l’Académie Libanaise des Beaux-Arts. Je me suis lancé dans des projets professionnels avant même d’obtenir ma licence. J’ai présenté plusieurs expositions à Beyrouth, et une récemment à Londres. Toujours une autre dans les alentours.

Parlez-nous de l’exposition Paperplanes que vous avez présentée à Londres… Paperplanes est un va-et-vient entre le passé et le présent. Une expression des vestiges entrelacés dans nos cultures et notre société.

 

 

Le jeune artiste peintre prometteur Jules Bakhos. © Archives Jules Bakhos

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

«L’histoire est l’âme de l’œuvre»

 

Vos œuvres sont uniques et dénotent beaucoup d’originalité. Décrivez-nous votre style artistique… Mes œuvres représentent des superpositions de médias culture pop multiples. J’aime expérimenter avec le collage, la peinture et même les interventions de lumière. Je ne sais jamais à quoi va ressembler l’œuvre finale, c’est par tâtonnements que j’y arrive.

Comment naissent vos créations? Je crée un petit monde pour chaque sujet que j’exprime. Le processus passe d’une idée, à un sketch, à une exploration de matériaux, jusqu’à obtenir un certain aspect qui satisfait l’esprit désiré.

D’où puisez-vous votre source d’inspiration? Je m’inspire justement de la culture pop. Des dessins animés qu’on aimait tant petits, à tout ce qui m’a attiré en grandissant à Beyrouth, une ville aussi touchée par la culture occidentale qu’orientale. Des superpositions de mémoires, de personnages, de la ville, comme sujets.

 

«Smile», D100cm, collage et acrylique sur bois. © Archives Jules Bakhos

 

«Le processus passe d’une idée, à un sketch, à une exploration de matériaux, jusqu’à obtenir un aspect qui satisfait l’esprit désiré».

Chaque œuvre a une histoire? Bien sûr. L’histoire est l’âme de l’œuvre même.

Comment évaluez-vous votre parcours jusque-là? Je suis toujours touché par le support que je reçois, et j’adore mon travail. Je suis content d’avoir la chance de m’exprimer et d’interagir avec les gens.

Votre premier tableau, à qui l’avez-vous dédié? A ma mère.

Le tableau qui vous tient le plus à cœur? Le premier tableau que j’ai dédié à ma mère. Propos recueillis par Mireille Bridi Bouabjian

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